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Trace (México, DF)

versión On-line ISSN 2007-2392versión impresa ISSN 0185-6286

Trace (Méx. DF)  no.69 Ciudad de México ene. 2016

 

Présentation

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Depuis ses débuts la revue Trace était publiée, avec la ponctualité requise, aux mois de juin et décembre, sans interruption. Nous avons décidé de changer la date de parution aux mois de janvier et juillet pour pouvoir maintenir notre publication au rang de revue académique avec une présence et une visibilité internationale, tant dans sa version imprimée qu'électronique. Nous démarrons l'année avec la parution du numéro 69 et soulignons que ces changements correspondent aux règles qu'une revue acceptée dans l'Índice de Revistas Mexicanas de Investigación Científica y Tecnológica du Conacyt doit respecter pour sortir aux dates opportunes et ainsi contribuer à la recherche scientifique sur l'aire géographique qui nous occupe : le Mexique et l'Amérique Centrale.

Nous présentons ci-dessous, comme pour chaque numéro, les auteurs et les contributions qui découlent de leurs recherches actuelles, en espérant qu'elles soient utiles au lecteur et inspirent de futurs travaux. Dans la section thématique autour de la migration parait l'article intitulé "San Bartolo y Cuxtepeques : Lengua, tierra y población en la Depresión Central de Chiapas", d'Oscar Barrera, dans lequel est analysé la stagnation, la ruralisation et l'indianisation des habitants de San Bartolomé, principalement à cause des processus de migration des autochtones et des ladinos entre la campagne et la ville. Le second article de Francis Mestries, intitulé "Migrantes binacionales y participación política local : El Rey del Tomate en Jerez, Zacatecas", interroge le concept de transnationalisme et la simultanéité de l'expérience transnationale du migrant permanent en soulignant l'éloignement spatial et temporel de son expérience par rapport à sa ville natale, et les transformations culturelles divergentes vécues par les expatriés.

Dans la deuxième section, figure en premier lieu l'article "La política eólica mexicana : Controversias sociales y ambientales debido a su implantación territorial", d'Ezequiel Zárate Toledo et Julia Fraga, qui examinent la mise en place de la politique éolienne et les conflits que son implantation a engendré sur le territoire, en fondant leur analyse sur deux études de cas de deux régions du pays : le sud de l'isthme de Tehuantepec (l'une des régions les plus venteuses du monde) et la péninsule du Yucatan. Dans l'article suivant, intitulé "Familia y mestizaje en dos cofradías de descendientes de africanos en Nueva España (San Miguel el Grande, siglo XVIII)", l'auteur Rafael Castañeda García aborde les formes d'agrégation des dévots à deux confréries fondées par des mulâtres et des noirs à San Miguel el Grande, dans la région du Bajío de la Nouvelle Espagne. Il part de l'idée que ces corporations étaient caractérisées au 18ème siècle par un certain métissage ethnique et que la famille et les liens affectifs de différents types ont été une des motivations pour que ces communautés pieuses s'ouvrent à de nouveaux membres.

Dans la section Notices de lecture, figurent deux publications récentes du Centre d'Etudes Mexicaines et Centroaméricaines en coédition avec d'importantes maisons d'édition. En premier lieu, figure la notice de Saul Millán sur le livre Cacería, sacrificio y poder en Mesoamérica. Tras las huellas de Mixcóalt, "Serpiente de Nube" de Guilhem Olivier. L'auteur résume l'importance du texte avec les mots suivants: " l'histoire de la Mésoamérique renferme des zones qui restent obscures au fil des ans et s'illuminent soudain par l'œuvre et la grâce d'un livre révélateur ". Ensuite, Virginie García-Acosta presente la publication intitulée El imaginario de los números entre los antiguos mexicanos, de Danièle Dehouve. Elle affirme que " les lecteurs apprécieront la chance de pouvoir disposer dans notre langue, grâce au travail méticuleux de Jean Hennequin Mercier, de cette œuvre de Dehouve, érudite comme toutes celles qu'elle nous offre en résultat de son intense travail ethnographique et documentaire ".

Enfin, nous terminons avec un bref résumé, écrit par Charles-Édouard de Suremain, Sarah Bak-Geller et Raúl Matta, du "Coloquio Internacional Patrimonios alimentarios: consensos y tensiones", réalisé dans l'Institut de Recherches Anthropologiques de 1'UNAM en novembre 2015. Le colloque a été l'occasion de mettre en pratique une approche critique de la patrimonialisation alimentaire depuis la perspective des sciences sociales. L'objectif était d'interroger la construction, la diffusion et l'appropriation de la notion de patrimonialisation alimentaire au niveau local, ainsi qu'explorer la diversité de ces construits à travers ses formes d'expression dans différentes parties du monde.

Secrétaire de rédaction.

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