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Trace (México, DF)

versión On-line ISSN 2007-2392versión impresa ISSN 0185-6286

Trace (Méx. DF)  no.82 Ciudad de México jul. 2022  Epub 02-Dic-2022

https://doi.org/10.22134/trace.80.2022.877 

Présentation

2012-2022 : dix ans d’évolution pour dessiner le nouveau visage de TRACE

Víctor Zúñiga* 

* Universidad Autónoma de Nuevo León (UANL)


Le numéro 82 de TRACE illustre clairement l’approche adoptée dès juin 2012, époque où notre communauté avait opté pour l’excellence scientifique et la consolidation de la vocation fondatrice de la revue, en ligne avec les aspirations que nous avions choisi de poursuivre à l’avenir (avant-propos du numéro 61, juin 2012) :

  1. ouvrir la revue à une communauté élargie d’auteurs ;

  2. poursuivre le processus d’indexation et obtenir la reconnaissance du Système de classement des revues mexicaines de science et technologie du CONACYT ;

  3. capter un plus grand nombre d’articles scientifiques de qualité concernant les sociétés mexicaines et centraméricaines ;

  4. exposer les processus sociaux actuels et passés, observés scientifiquement par la revue Les Amériques du Centre (à l’origine, TRACE est l’acronyme de Travaux et Recherches dans les Amériques du Centre, Zúñiga, Mercier et Vázquez 2017).

Six mois plus tard (voir l’avant-propos du numéro 62, décembre 2012), ces aspirations se matérialisaient en partie et nous récoltions avec satisfaction les premiers fruits de cette nouvelle approche avec la publication d’articles concernant l’(im)mobilité sociale au Mexique, l’état de vulnérabilité des jeunes sans-papiers à la frontière Mexique-États-Unis, le mouvement social des anciens saisonniers agricoles mexicains, les contradictions internes des politiques mexicaines de lutte contre la pauvreté, tout en maintenant l’ouverture des pages de TRACE aux ethnographes et archéologues qui l’avaient fait naître (avec un article au titre captivant : « Montagnes sacrées et cultes néo-chamaniques »). Le numéro 62 contenait des articles en français, en anglais et en espagnol, rédigés par des auteurs issus de centres de recherche comme El Colegio de México, El Colegio de la Frontera Norte, El Colegio de Michoacán, le Tecnológico de Monterrey et l’Université de Perpignan, dont le regard ne s’était que rarement, voire jamais, égaré sur nos articles.

Le numéro 62 était donc le premier de la nouvelle étape de TRACE ; dix ans après, ce numéro 82 démontre à lui seul que la revue est désormais conforme à nos aspirations : « ... TRACE accueillera des auteurs, des articles et des approches centrées sur la région du monde qui nous concerne (Mexique et Amérique centrale) afin de rendre compte des transitions, changements, crises, mouvements et transformations, dans un cadre d’analyse privilégiant l’observation des processus. L’invitation est lancée, et nous espérons consolider la qualité scientifique de la revue et élargir sa reconnaissance dans les milieux scientifiques internationaux. » (avant-propos du numéro 61).

Comment avons-nous organisé ce numéro 82 et pourquoi soutenir que le visage de notre revue est dorénavant clairement dessiné ? Commençons par souligner le nombre et la diversité des centres de recherche dont sont issus nos contributeurs : Universidad Autónoma del Estado de México, Instituto Politécnico Nacional, Universidad Autónoma Metropolitana, Escuela Nacional de Antropología e Historia, Centre National de la Recherche Scientifique, Institut National d’Études Démographiques, Université de Paris VIII, Colegio de la Frontera Norte, Universidad Autónoma del Estado de Hidalgo, Universidad Nacional Autónoma de México.

Venons-en à présent à la diversité et à l’importance des processus historiques et sociaux abordés tout au long de ce numéro. L’un des articles porte sur la controverse entourant les guerres fleuries dans le monde aztèque du postclassique tardif et analyse les interprétations rivales de ce phénomène : a) celle qui « réduit la bataille à la recherche d’une victime sacrificielle en vue d’une communion avec les divinités affamées qui soutiennent le cosmos » et, b) celle qui « fait de la guerre fleurie une tactique géopolitique cérémonielle visant à soumettre les résistants », sachant que cette controverse porte sur un processus majeur dans l’histoire mésoaméricaine. En parallèle, un autre article décrit et explique la mobilité intraurbaine dans la zone métropolitaine de Mexico. Comme chacun le sait, il s’agit au plan démographique de l’une des plus grandes agglomérations du monde, qui s’est développée sur le territoire qui fut naguère le théâtre des guerres fleuries de la période postclassique tardive. De nos jours, c’est un espace fragmenté et inégalitaire qui accueille des dynamiques socio-spatiales uniques et, dans une certaine mesure, imprévisibles.

Ces deux articles sont des exemples de la variété et de la centralité des sujets abordés dans le numéro 82 de TRACE. Ils s’accompagnent en outre de travaux aussi intéressants que pertinents sur d’autres domaines comme la mobilité contemporaine de la main-d’œuvre à la frontière Mexique-Guatemala, la pédagogie de la cruauté (une étude empirique menée auprès des étudiants en droit et en psychologie dans l’État d’Hidalgo) et l’accès libre aux données pour les chercheurs en sciences sociales.

En parallèle, la revue offre toujours à ses lecteurs des relevés ethnographiques captivants, dont un article portant sur le nahualisme abordé depuis la perspective de la domestication des âmes, et une note de recherche sur les découvertes entourant la statue dénommée Ídolo découverte à Almoloya del Río (histoire, caractéristiques et interprétations contemporaines).

Pour conclure, revenons sur la dernière des aspirations définies en 2012, à savoir l’indexation des traces. À cet égard, les progrès ont été remarquables : nous sommes non seulement l’un des 98 titres reconnus par le CONACYT mais aussi par SCIELO, Redalyc, Latindex, Revue.org, Google Scholar, DOAJ, CLASE et REDIAL. Lors de la dernière évaluation CONACYT, nous avons obtenu une note de 30,34 sur 68,29. Cette dernière évaluation nous classe dans la catégorie des revues « en développement », mais tout porte à croire qu’à court terme (et en sautant deux échelons du classement), nous atteindrons la catégorie des « revues en compétition nationale », car nous avons fait des progrès significatifs dans les indicateurs suivants : indexation dans SCIELO, Citation Index, score éditorial de Latindex et H-Index Google Scholar, et citations dans Scopus, WoS et Google Scholar.

Tout cela arrive à point nommé alors que nous nous apprêtons à fêter les 40 ans de TRACE et que toute l’équipe de rédaction, du comité éditorial et du comité scientifique réaffirment leur volonté d’atteindre les objectifs que nous nous étions fixés il y a dix ans.

Referencia / Référence

Zúñiga, Víctor; Delphine Mercier e Isabel Vázquez. 2017. «Travaux et Recherches dans les Amériques du Centre, procesos mexicanos y centroamericanos: La historia singular de TRACE». Intervención 8(15): 63-69. [ Links ]

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